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SCI IR : tout savoir sur ce régime fiscal pour optimiser votre patrimoine immobilier

Dans cet article vous trouverez :
Notre article sur la SCI à l'IR

La Société Civile Immobilière ou SCI est un outil incontournable pour gérer et optimiser un patrimoine immobilier. Lorsqu’elle est soumise à l’Impôt sur le Revenu (IR), ce régime fiscal offre des avantages spécifiques mais comporte également certaines contraintes. Comment fonctionne exactement une SCI à l’IR ? Quels sont ses atouts et ses limites, et dans quels cas est-elle la meilleure option pour vos projets d’investissement immobilier ?

Dans cet article, nous allons explorer en détail le régime de la SCI à l’IR, en répondant à toutes vos questions pour vous aider à faire un choix éclairé. Découvrez également comment les experts de Maslow peuvent vous accompagner pour tirer le meilleur parti de votre investissement immobilier.

Qu'est-ce qu'une SCI ou société civile immobilière ?

La Société Civile Immobilière (SCI) est une structure juridique qui permet à plusieurs associés de gérer ensemble un patrimoine immobilier. Ce modèle est souvent choisi pour faciliter l’acquisition, la gestion et la transmission de biens, tout en offrant une certaine flexibilité dans l’organisation des droits des associés.

Lorsqu’une SCI est soumise à l’Impôt sur le Revenu (IR), elle adopte un régime dit de transparence fiscale. Cela signifie que ce ne sont pas les bénéfices de la société qui sont imposés directement, mais la part des revenus fonciers revenant à chaque associé de la SCI. Ces revenus sont intégrés à la déclaration d’impôt personnelle de chaque membre, proportionnellement à sa participation dans la société.

Un exemple pour illustrer : si une SCI dégage 20 000 € de revenus locatifs annuels et que vous détenez 50 % des parts, vous serez imposé sur 10 000 € dans votre déclaration d’impôt.

Avantages et inconvénients de la SCI à l'IR

Les avantages

  • Transparence fiscale : Avec une SCI à l’IR, chaque associé est directement imposé sur les revenus locatifs perçus par la société. Cette transparence permet une gestion simple et évite la tenue obligatoire d’une comptabilité, comme sous le régime de l’impôt sur les sociétés.

  • Déduction des charges : Les associés peuvent déduire les charges liées à la gestion du bien immobilier, comme les intérêts d’emprunt, les travaux ou les frais d’entretien. Ces déductions peuvent réduire considérablement l’imposition.

  • Avantage du déficit foncier : En cas de charges supérieures aux revenus fonciers, les associés peuvent bénéficier d’un déficit foncier, imputable directement sur leur revenu global. Le déficit peut être reporté pendant 6 ans, dans la limite de 10 700€ par an. 

Les inconvénients

  • Responsabilité fiscale des associés : En tant qu’associé, vous êtes personnellement responsable de l’imposition des revenus, ce qui peut devenir désavantageux si vos revenus personnels sont élevés, entraînant une imposition lourde.

  • Manque de flexibilité pour certaines stratégies : Contrairement au régime IS, la SCI à l’IR est moins adaptée pour les projets d’investissement à long terme nécessitant une capitalisation des bénéfices, car tous les revenus sont immédiatement imposés.

  • Plus complexe pour des projets à grande échelle : Ce régime est généralement plus adapté aux projets simples ou de petite taille. Pour des investissements plus complexes, la SCI à l’IS peut s’avérer plus avantageuse.

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Fiscalité d'une SCI à l'IR : Ce que vous devez savoir

Imposition sur les revenus fonciers

Dans une SCI à l’IR, les revenus générés par les biens immobiliers détenus sont considérés comme des revenus fonciers. Ces revenus sont directement imposés entre les mains des associés, proportionnellement à leur participation dans le capital social de la SCI.

Les revenus fonciers incluent :

  • Les loyers perçus pour la location des biens détenus par la SCI.
  • Les indemnités d’assurance reçues en cas de loyers impayés.
  • Les subventions publiques éventuelles liées à la propriété des biens.

Calcul des revenus fonciers imposables

Pour déterminer le montant à déclarer, les associés doivent soustraire les charges déductibles des revenus locatifs bruts perçus par la SCI. Les charges déductibles comprennent :

  • Les intérêts d’emprunt : intérêts des crédits contractés pour l’achat ou les travaux des biens.
  • Les frais d’entretien et de réparation : dépenses pour maintenir ou remettre en état les biens immobiliers (hors travaux d’agrandissement ou de construction).
  • Les primes d’assurance : notamment l’assurance propriétaire non occupant (PNO).
  • Les taxes foncières : hors ordures ménagères.
  • Les frais de gestion et d’administration : honoraires du gérant, frais de syndic, etc.

Exemple :
Si une SCI perçoit 20 000 € de loyers annuels avec 5 000 € de charges déductibles, les revenus fonciers imposables seront de 15 000 €.

Répartition entre les associés

Les revenus fonciers nets sont répartis selon les parts détenues par chaque associé dans la SCI.

Par exemple : Si un associé détient 40 % des parts et que le revenu foncier imposable de la SCI est de 15 000 €, cet associé devra déclarer 6 000 € dans sa déclaration d’impôt sur le revenu.

Règles d’imposition des revenus fonciers

Les revenus fonciers nets sont ajoutés aux autres revenus imposables de l’associé et soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Cette imposition dépend donc de la tranche marginale d’imposition (TMI) de l’associé, qui peut varier de 0 % à 45 %.

Exemple :

  • Si l’associé est dans la tranche d’imposition à 30 % et déclare 6 000 € de revenus fonciers nets, il paiera 1 800 € d’impôt sur ces revenus.

Prélèvements sociaux sur les revenus fonciers

En plus de l’IR, les revenus fonciers sont soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %. Dans l’exemple précédent, les 6 000 € de revenus fonciers nets seront également soumis à un prélèvement de 1 032 € (6 000 € × 17,2 %).

Optimisation de l’imposition : Le cas du déficit foncier

Si les charges déductibles dépassent les revenus locatifs bruts, un déficit foncier peut être constaté.

  • Déficit imputable sur le revenu global : jusqu’à 10 700 € par an (durant 6 ans).
  • Excédent de déficit reportable : au-delà de cette limite, le déficit non imputé peut être reporté sur les revenus fonciers des dix années suivantes.

Exemple :

  • Une SCI avec 20 000 € de revenus locatifs bruts et 25 000 € de charges réalisera un déficit foncier de 5 000 €. Les associés pourront imputer ce déficit sur leur revenu global ou le reporter.

Régime des plus-values immobilières : Calcul et fiscalité

La fiscalité des plus-values immobilières réalisées par une SCI soumise à l’IR suit les règles applicables aux particuliers. Lorsqu’un bien immobilier détenu par la SCI est vendu, la plus-value est répartie entre les associés en fonction de leurs parts sociales. Chaque associé est ensuite imposé individuellement.

 

Comment calculer une plus-value immobilière ?

La plus-value correspond à la différence entre :

  1. Le prix de vente du bien, après déduction des frais liés à la transaction (frais d’agence, diagnostics obligatoires, etc.).
  2. Le prix d’acquisition initial, auquel peuvent être ajoutés :
    • Les frais d’acquisition (notaire, droits de mutation), forfaités à 7,5 % si non justifiés.
    • Les dépenses de travaux, forfaitées à 15 % si le bien est détenu depuis plus de 5 ans, ou les dépenses réelles si elles peuvent être justifiées par des factures.

 

Taux d’imposition sur les plus-values

Les plus-values immobilières sont soumises à deux types d’imposition :

  1. Impôt sur le revenu (IR) : taux fixe de 19 %.
  2. Prélèvements sociaux : taux de 17,2 %.

 

Abattements pour durée de détention

Un régime d’abattement progressif s’applique, réduisant l’imposition en fonction de la durée de détention du bien :

  • Pour l’impôt sur le revenu (19 %) :
    • Exonération totale après 22 ans de détention.
  • Pour les prélèvements sociaux (17,2 %) :
    • Exonération totale après 30 ans de détention.

 

Durée de détention du bien immobilierTaux d’abattement pour l’impôt sur le revenuTaux d’abattement pour les prélèvements sociaux
Moins de 6 ans0 %0 %
Entre la 6e et la 21e année6 % par an1,65 % par an
22e année révolue4 %1,6 % par an
À partir de la 22e annéeExonération de la plus-value9 % par an
À partir de la 30e annéeExonération de la plus-valueExonération de la plus-value

Cas particuliers : La location meublée

Bien que la SCI à l’IR soit principalement utilisée pour gérer des biens loués nus (non meublés), certains investisseurs envisagent de louer leurs biens en meublé pour bénéficier d’une rentabilité locative plus élevée et des avantages fiscaux offerts par le statut LMNP. Cependant, ce choix comporte des implications fiscales importantes et peut conduire à une requalification fiscale de la SCI.

La location meublée, étant une activité commerciale, peut entraîner une requalification fiscale de la SCI si elle devient majoritaire. La législation française impose une limite stricte :

  • Une SCI à l’IR reste éligible à son régime fiscal si les revenus commerciaux (issus de la location meublée, par exemple) représentent moins de 10 % des revenus totaux de la société.

Si cette limite est dépassée, la SCI est requalifiée en société commerciale et devient automatiquement soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). 

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Comparaison entre SCI à l’IR et SCI à l’IS

En matière de fiscalité, la SCI offre aux investisseurs la possibilité de choisir entre deux régimes fiscaux : l’Impôt sur le Revenu (IR) et l’Impôt sur les Sociétés (IS). Une SCI à l’IS comme une SCI à l’IR, présentent toutes deux des caractéristiques spécifiques adaptées à des objectifs et des stratégies d’investissement différents. Voici une comparaison détaillée pour vous aider à faire un choix éclairé.

Mode d’imposition

  • SCI à l’IR :
    Les revenus locatifs nets sont imposés directement entre les mains des associés, selon leur quote-part et leur tranche marginale d’imposition (TMI). Ce régime est simple, mais les revenus sont immédiatement taxés, ce qui peut devenir pénalisant pour les hauts revenus.

  • SCI à l’IS :
    Les bénéfices de la société sont soumis à l’impôt sur les sociétés, avec un taux de 15 % sur les 42 500 premiers euros (en 2024) et 25 % au-delà. Les associés ne sont imposés personnellement que sur les dividendes qu’ils perçoivent. Cela permet de capitaliser les bénéfices pour financer d’autres projets immobiliers.

Fiscalité des plus-values

  • SCI à l’IR :
    Les plus-values immobilières suivent le régime fiscal des particuliers, avec des abattements progressifs en fonction de la durée de détention, jusqu’à une exonération totale après 22 ans pour l’IR et 30 ans pour les prélèvements sociaux.

  • SCI à l’IS :
    Les plus-values sont traitées comme des plus-values professionnelles, calculées sur la base de la valeur nette comptable (prix d’acquisition initial diminué des amortissements pratiqués). Cela peut entraîner une imposition plus lourde, surtout si le bien a été détenu longtemps et a beaucoup perdu en valeur comptable.

Adaptation aux stratégies d’investissement

  • SCI à l’IR :
    Ce régime est idéal pour les projets simples ou les investisseurs cherchant à minimiser la gestion administrative. Il est particulièrement adapté aux biens générant peu de revenus locatifs ou aux investisseurs souhaitant bénéficier de l’effet déficit foncier.

  • SCI à l’IS :
    Ce régime est plus adapté aux projets à long terme ou aux stratégies de capitalisation des bénéfices. Il permet d’amortir le coût des biens, ce qui peut réduire les bénéfices imposables, mais convient mieux aux investisseurs expérimentés ou aux projets plus ambitieux.

Le choix du régime en fonction du profil d'investisseur

  • Préférez la SCI à l’IR si :

    • Vous êtes un investisseur débutant.
    • Vous recherchez une gestion simplifiée.
    • Vous souhaitez optimiser vos revenus à court terme.
  • Optez pour la SCI à l’IS si :

    • Vous envisagez une stratégie à long terme.
    • Vous souhaitez réinvestir les bénéfices plutôt que de les distribuer.
    • Vous gérez des projets complexes ou à grande échelle.

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Depuis 2020 j’apporte des conseils sur les placements financiers à mes clients et les accompagne dans le temps en répondant à leurs interrogations sur les sujets de la fiscalité, de la constitution et de la valorisation d’un patrimoine. En plus de proposer un service global sur la gestion de patrimoine, j’ai une spécialité sur les sujets de la transmission/succession.