L’achat d’un bien immobilier est un processus complexe et minutieux. Il nécessite une compréhension claire des différentes étapes et des documents juridiques qui y sont associés. Parmi ces documents, le compromis de vente joue un rôle crucial, agissant comme un pont entre l’accord initial entre le vendeur et l’acheteur et l’acte de vente définitif.
Le compromis de vente, également appelé promesse synallagmatique de vente, établit les termes et conditions de la vente d’un bien immobilier. C’est un accord mutuel par lequel le vendeur s’engage à vendre le bien à un prix déterminé et l’acheteur s’engage à l’acquérir selon les modalités définies. Bien que non obligatoire, ce document est fortement recommandé car il définit, par écrit, les modalités de la transaction, fournissant ainsi une base solide pour la conclusion de la vente.
Un aspect important du compromis de vente qui est souvent négligé est son calendrier. Les délais associés à la promesse de vente et au compromis de vente peuvent avoir des implications significatives pour les deux parties. Par exemple, des retards dans le respect des délais fixés peuvent entraîner des frais supplémentaires ou même l’annulation de l’opération de vente.
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Comprendre le compromis de vente
Le compromis de vente, également appelé promesse synallagmatique de vente, est un document décisif dans le processus d’achat d’un bien immobilier. Ce document joue le rôle d’un “avant-contrat”, préparant la signature de l’acte de vente définitif. Il est établi lorsque l’acheteur et le vendeur sont d’accord sur l’achat et la vente d’un bien immobilier.
Le compromis de vente a la même valeur juridique qu’une vente dès lors qu’il y a accord sur la chose et sur le prix. En effet, conformément à l’article 1589 du code civil, le compromis de vente est une promesse synallagmatique de vente, qui vaut vente. Il s’agit d’un contrat qui précède la conclusion de la vente définitive et qui, à ce titre, est souvent appelé un avant-contrat.
Par ce document, l’acheteur consent à acheter le bien et le vendeur à le lui vendre. De ce fait, à ce stade, les parties sont d’ores et déjà d’accord sur la chose et le prix. Dans ce cas, la promesse de vente vaut vente. Un tel compromis n’est pas obligatoire mais est largement recommandé afin d’établir, par écrit, l’accord des deux parties. De plus, il contient un grand nombre d’informations sur le déroulement de la vente.
Le compromis de vente se distingue de la promesse unilatérale de vente. Lors de la promesse de vente, seul le vendeur s’engage : il lui est interdit de renoncer à la vente ou de proposer le bien à un autre acquéreur. En revanche, dans le compromis de vente, le vendeur et l’acheteur s’engagent à conclure la vente du bien immobilier, au prix fixé au préalable.
Les délais entre la promesse de vente et le compromis de vente
La promesse unilatérale de vente est un engagement unilatéral du vendeur, qui est appelé le “promettant”, envers l’acheteur, qui est appelé le “bénéficiaire”. Par le biais de cette promesse de vente, le vendeur s’engage à respecter une option d’exclusivité pour une durée déterminée, qui peut ou non être levée par l’acheteur. Le contrat de vente sera effectif une fois que l’option aura été levée par le bénéficiaire.
Différents délais sont généralement stipulés dans le contrat de promesse unilatérale de vente. Il s’agit notamment du délai de levée d’option pour l’acheteur, du ou des éventuels délais d’accomplissement des conditions suspensives (comme l’obtention d’un prêt ou d’un permis de construire par exemple), et du délai encadrant la date de signature de l’acte authentique de vente. D’une manière générale, les délais associés à la promesse de vente sont d’environs deux ou trois mois.
Le délai de levée d’option est un moment crucial. En pratique, la promesse devient caduque lorsque l’acquéreur n’a pas fait connaître sa décision d’acheter ou non dans ce délai. Il n’est pas impératif, mais il est généralement déterminé et inclus dans le contrat pour cadrer cette promesse.
Pendant la durée de la promesse de vente, le vendeur a l’interdiction de renoncer à la vente ou de proposer le bien immobilier à un tiers acquéreur. Tout contrat conclu avec un tiers qui connaissait l’existence de la promesse unilatérale de vente est considéré comme nul.
La promesse de vente doit être enregistrée auprès de la recette des impôts dans les 10 jours qui suivent son acceptation par le bénéficiaire. Si la durée de validité de la promesse de vente est de plus de 18 mois, elle doit impérativement être consentie par acte authentique, et l’objectif de ce formalisme est la protection des intérêts du vendeur.
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Les délais entre le compromis de vente et l'acte de vente final
Le compromis de vente marque une étape clé dans le processus d’achat immobilier. Après avoir trouvé le bien immobilier qui correspond à leurs critères de recherche, les acheteurs et les vendeurs signent un compromis de vente pour formaliser leur accord. Cette étape engage les deux parties : le vendeur à vendre son bien et l’acheteur à payer le prix convenu.
Cependant, entre la signature du compromis de vente et celle de l’acte de vente définitif, plusieurs démarches administratives doivent être menées. C’est au cours de cette période que le notaire rassemble les pièces administratives indispensables au dossier. Cela peut inclure la vérification des états civils des acheteurs et des vendeurs, les documents d’urbanisme, le droit de préemption de la commune, du département ou de l’État, entre autres. De plus, si l’acheteur doit obtenir un prêt immobilier pour financer l’achat, cette période lui donne le temps nécessaire pour le faire.
Il est généralement admis qu’un délai minimum de trois mois s’écoule entre la signature du compromis de vente et celle de l’acte définitif de vente. Cependant, ce délai n’est pas strictement imposé et peut être ajusté par consentement mutuel des parties.
À retenir
- À retenir
- Les délais typiques associés à la promesse de vente sont d'environ deux ou trois mois, pendant lesquels le vendeur ne peut pas renoncer à la vente ou proposer le bien à un autre acheteur.
- Les délais entre le compromis de vente et l'acte définitif de vente sont généralement de trois mois, bien que ce délai puisse être réduit si les deux parties sont d'accord.
- Un retard dans le respect de ces délais peut avoir des conséquences, telles que des indemnités pour les jours de retard, en fonction de ce qui a été stipulé dans le contrat.