La découverte d’un vice caché peut avoir un impact significatif sur une transaction immobilière. Les conséquences varient pour l’acheteur et le vendeur.
Si un vice caché est découvert après l’achat d’une propriété, l’acheteur peut demander l’annulation de la vente. Cela implique que la propriété du bien retourne au vendeur avec remboursement de l’acquéreur. Cependant, ce n’est généralement possible que si le vice caché est si grave qu’il rend la propriété inutilisable ou si l’acheteur peut démontrer qu’il n’aurait pas acheté la propriété s’il avait été au courant du vice.
Si le vice caché est moins grave, l’acheteur peut plutôt choisir de garder la propriété et de demander une diminution du prix pour compenser le coût des réparations. Le montant exact de la diminution dépendra de la nature et de l’ampleur du vice caché.
Du côté du vendeur, lorsqu’un vice caché est découvert et que la vente est annulée, ce dernier peut être tenu d’indemniser l’acheteur pour tous les coûts qu’il a engagés en raison de la vente, y compris les frais de déménagement, les frais d’inspection, les frais de notaire, etc.
Aussi, s’il refuse de résoudre la situation de manière satisfaisante, il peut être poursuivi en justice. Dans ce cas, le vendeur pourrait être tenu de payer des dommages-intérêts à l’acheteur, en plus de tous les coûts juridiques associés au litige.
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